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Sunday Dec 24, 2023
Hors-série spécial années 50 - Aux origines de la pop
Sunday Dec 24, 2023
Sunday Dec 24, 2023
Qui aurait dit que cette musique née dans les champs de coton branchée sur le courant électrique et articulée par des doigts agiles allait renvoyer Beethoven et Tchaikovski au musée du vieux monde, faire tomber le mur de Berlin et produire plus de milliards que toutes les industries réunies.
Dans cet épisode hors série de Mémoires d'outre-pop, retrouvez une sélection de morceaux des années 50 qui ont inspiré tous les grands groupes des décennies suivantes.
Playlist de l'épisode
CALDONIA - LOUIS JORDAN
ROCKET 88 - JACKIE BRENSTON
THAT’S ALL RIGHT MAMA - ELVIS PRESLEY
ROCK AROUND THE CLOCK - BILL HALEY
BO DIDDLEY- BO DIDDLEY
ROLL OVER BEETHOVEN - CHUCK BERRY
TUTTI FRUTTI - LITTLE RICHARD
BE BOP A LULA - GENE VINCENT
BLUES SUEDE SHOES - ELVIS PRESLEY
GREAT BALLS OF FIRE -JERRY LEE LEWIS
THAT’LL BE THE DAY - BUDDY HOLLY
C’MON EVERYBODY - EDDIE COCHRAN
Sunday Jan 21, 2024
70's - #11 - 1970 : Les temps changent
Sunday Jan 21, 2024
Sunday Jan 21, 2024
Un monde s’éteint à petits feux. Presley sous les sunlights de las Vegas, Janis pour avoir cramer la corde par les deux bouts et Jimi Hendrix a rejoint les étoiles du firmament. Woodstock finit sur un écran de cinéma comme un documentaire sur l’ère du Peace And Love. Les Beatles aussi jettent l’éponge mais aucun n’abandonne. Ils étaient un, ils seront désormais quatre. Paul Simon, tourné vers l’avenir franchit le pont tout seul. Quant à Clapton, le survivor, il joue désormais aux Dominos pour les beaux yeux de Layla. Car l’avenir commence ici et maintenant. Difficile de ne pas l’entendre tonner, dans les power chords d’un hard rock naissant, sous la bannière de Black Sabbath, de Deep Purple et de Free. Comment ne pas le voir apparaître dans la gravité que revêt, contre toute attente, la black musique avec un Marvin Gaye ou un Edwin Starr, abandonnant le registre pour midinettes au profit d’une vision engagée. Pourquoi, ces nouveaux arrivants qui se nomment Elton John ou Cat Stevens se montreraient-ils moins talentueux que les gloires du passé. En tout cas, ce présent du futur s’exprime avec un accent furieusement british. Et encore, on ne sait pas tout car, dans la pénombre, sont en train de se former les lumières de demain. Les Queen, les Electric Light Orchestra, les Emerson Lake and Palmer. Pour ne parler que des Anglais. Car de l’autre côté d l’Atlantique, also, on fourbit des lendemains qui chantent avec Aerosmith, Kansas ou Weather Report. Ce sont toujours les jeunes pousses qui font de grands arbres.
Playlist 1970
LADY D‘ARBANVILLE - CAT STEVENS
LET IT BE - THE BEATLES
INSTANT KARMA - PLASTIC ONO BAND
MY SWEET LORD - GEORGES HARRISON
PARANOID - BLACK SABBATH
ALL RIGHT NOW - FREE
WHAT‘S GOING ON - MARVIN GAYE
BRIDGE OVER TROUBLE WATER - SIMON&GARFUNKEL
YOUR SONG - ELTON JOHN
LAYLA - DEREK AND THE DOMINOS
Sunday Jan 28, 2024
70's - #12 - 1971 : A la lumière du psychédélisme
Sunday Jan 28, 2024
Sunday Jan 28, 2024
La démarche psychédélique initiée par Aldous Huxley au milieu des années 50 a été propagée par les musiciens hippies dans les années 60. Principalement par l’absorption de psychotropes et la mise en avant de créations graphiques pour les pochettes de disques et les affiches de concerts. Toutefois, elle ne prend pas fin au début des années 70. Tout au contraire, elle devient la matière brute dans laquelle deux groupes majeurs vont forger un monde musical nouveau. Les Doors, bien sûrs, dont le nom symbolise ces portes de la perception à ouvrir, sans plus attendre, pour accéder à la pleine jouissance des sens. D’ailleurs, en 1971, est tourné le premier film porno-culte « Derrière la porte verte ». Quant aux Pink Floyd, ils s’approprient le psychédélisme comme s’il s’agissait de leur planète personnelle. Une planète inconnue où l’expérimentation sonore et visuelle ne rencontrent aucune limite, même pas techniques. Imagine chante Lennon en écho à cette perspective qui souffle aussi, plus ou moins fort, chez Sly et son funk rudimentaire, chez Bowie dont le look se gorge de couleurs criardes, chez Led Zeppelin dont le Stairway to Heaven entraine les auditeurs au-delà des portes du Paradis. Enfin, même un pilier de la soul music, le principal architecte du son Stax, Isaac Hayes en personne, pousse les portes du rhythm and blues avec ce monument d’inventivité sonore qu’est le thème de Shaft. L’avenir n’a plus de clôtures.
Playlist 1971
SHAFT - ISAAC HAYES
HERE’S TO YOU - JOAN BAEZ
IMAGINE - JOHN LENNON
STAIRWAY TO HEAVEN - LED ZEPPELIN
RIDERS ON THE STORMS - THE DOORS
FAMILY AFFAIR - SLY AND THE FAMILY STONES
LIFE ON MARS - DAVID BOWIE
ONE OF THESE DAYS - PINK FLOYD
BEHIND BLUE EYES - THE WHO
FATHER AND SON - CAT STEVENS
Sunday Feb 04, 2024
70's - #13 - 1972 : La conquête de l'espace
Sunday Feb 04, 2024
Sunday Feb 04, 2024
Maintenant que les portes sont ouvertes et que les murs sont tombés, la pop music commence de ressembler à un open space. On a beau être très éloigné de l’autre, en fait, on en a jamais été aussi proche. Sinon, comment expliquer que le très introverti Jeff Beck, claquemuré dans le smog de son manoir rockailleux ait pu jammer avec la petite merveille ensoleillée de la Motown, pour un Superstiton d’anthologie. Autre exemple, le roi Ziggy descend de son trône martial pour aller prêter main forte à des petits voisins dans le besoin et leur offrir un hymne de jouvence. Oui, All The Young Dudes est un cadeau de Bowie aux gamins de Mott The Hoople. Quant à Deep Purple, ce sont non seulement les murs, les portes et toute la toiture qui ont disparu pour leur permettre d’écrire Smoke on The water. Au reste, chez les Afro-américains, on se dit qu’avec un tel espace pourquoi ne pas le meubler avec des grosses cocottes, des basses énormes, et des violons et des trompettes, en veux-tu en voilà, pour rendre hommage, avec Papa Was A Rolling Stone, à un paternel sans logis. La nature a horreur du vide de sorte que séduite par cet espace grand ouvert, elle imagine pouvoir y développer de nouveaux instruments qui remplaceraient avantageusement les bricolages des musiciens. Toute la pop espère beaucoup de ces nouvelles machines qu’on appelle synthétiseurs. Même si Stevie Wonder où Bowie ont commencé de les expérimenter, pour l’heure ils demeurent accessoires. Enfin, accessoire, accessoire, c’est vite dit. Car y’a quand même un tube. Pocorn, une couillonnade sautillante, exécutée sur un synthé Moog qui a fait le tour de la planète. C’est le début de l’électro mais ça on le comprendra plus tard.
Playlist 1972
A HORSE WITH NO NAME - AMERICA
POPCORN - HOT BUTTER
HEART OF GOLD - NEIL YOUNG
SMOKE ON THE WATER - DEEP PURPLE
ALL THE YOUNG DUDES - MOTT THE HOOPLE
SUPERSTITION - STEVIE WONDER
ZIGGIE STARDUST - DAVID BOWIE
PAPA WAS A ROLLNG STONES - THE TEMPTATIONS
WITHOUT YOU - HARRY NILSON
WHILE MY GUITAR GENTLY WEEPS - GEORGES HARISSON
Sunday Feb 11, 2024
70's - #14 - 1973 : A l'ombre de Londres
Sunday Feb 11, 2024
Sunday Feb 11, 2024
Cette année-là, plusieurs événements majeurs vont passer quasiment inaperçus. Que Clapton sorte un nouvel album, c’est plutôt courant. Qu’un des titres fasse un hit, pas de quoi en faire des gorges chaudes. Oui, mais voilà, cet I Shot The Sheriff vient de mettre en lumière un courant musical dont personne n’avait entendu parler, tout en braquant les projecteurs sur un type à la drôle de coiffure qui habite un taudis dans une île perdue des Caraïbes. Un truc pour les émigrés jamaïcains pense-t-on à Londres. Que nenni, mon ami, Bob Marley et le reggae viennent de poser le pied dans la capitale de la pop music. Qu’un autre émigré, de Zanzibar celui-là, rejoigne un petit groupe de punk comme il y’en a des milliers, quel intérêt, quelle importance ? Bon, leur single Killer Queen plait au public. Mais de là à imaginer que Queen va devenir un killer, y’a de la marge, dit-on à Londres.
C’est vrai qu’à Londres, on suppute beaucoup, on encense très vite puis on oublie aussi rapidement. Mais tout le monde et d’accord pour estimer que ce jeune blanc bec qui n’y connait rien en musique et lance un label phonographique en signant un demi-demeuré, là c’est clair, personne ne miserait une livre sterling, même pas un kopeck. Comment allouer le moindre crédit à Richard Branson, à Virgin, à Mike Oldfield et ses clochettes ? Non, mais, on est la capitale de la pop music. C’est bien vrai se dit Elton John, moi, mes conneries du genre Yellow Brick Road , je vais aller les enregistrer en France, à Hérouville. Et Bowie, il fait rien Bowie ? Ah si, il produit un petit truc, un dénommé Lou Reed. A Londres, évidemment.
Playlist 1973
ANGIE - THE ROLLING STONES
WALK ON THE WILD SIDE - LOU REED
KILLING ME SOFTLY WITH THIS SONG - ROBERTA FLACK
GOODBYE YELLOW BRICK ROAD- ELTON JOHN
LIVE AND LET DIE - THE WINGS
TUBULAR BELL - MIKE OLDFILED
KILLER QUEEN - QUEEN
LA GRANGE - ZZ TOP
I SHOT THE SHERIF -ERIC CLAPTON
JOKER - STEVE MILLER BAND
Sunday Feb 18, 2024
70's - #15 - 1974 : La naissance du disco
Sunday Feb 18, 2024
Sunday Feb 18, 2024
En termes de loisir populaire, « aller danser » présentait de nombreux avantages. Moins cher qu’une place de cinéma ou de café-concert, cette activité permettait également de faire des rencontres. Avec l’émergence du rock et de la pop, la jeunesse veut danser sur ces nouveaux rythmes non plus interprétés par un orchestre mais diffusés par des haut-parleurs, fût-ce ceux d’un Juke Box. Du dancing à la discothèque, il n’y a qu’un pas, allégrement franchi au cours des années 60. La clientèle est nombreuse et la demande s’accentue pour des titres dansants. Le rhythm and blues s’avère le principal fournisseur des dance-floors. Charge pour le disc-jockey d’enquiller les titres de la meilleure façon sans casser le rythme. Une collection de disques, « Formidable Rhythm and Blues », fournit même des sets sans interruption entre les titres. En 1974, la sortie de Rock You baby par George McRae a ce petit quelque chose de sonore en plus qui séduit immédiatement le public des discothèques. Par ailleurs, un bricolo de la bande magnétique, Tom Moulton parvient à prolonger la durée de Never Say Goodbye, une reprise de Gloria Gaynor, arrangée à la sauce de Rock You baby. Simultanément, débarquent Lady Marmelade, Barry White et Tsop. Dans tous les cas, du rhythm and blues, on a gardé le groove et l’esprit funky, auxquels s’ajoutent un synthé simpliste mais mélodieux. Quand Abba remporte le Prix de l’Eurovision avec Waterloo, il n’intègre aucune de ces recettes mais va pourtant être intronisé succès disco car il fait danser. Désormais, le disco c’est ce qui fait danser en boîte. Un point c’est tout.
Playlist 1974
WEET HOME ALABAMA - LYNYRD SKYNYRD
WATERLOO- ABBA
ROCK YOU BABE - GEORGES McCRAE
TSOP -MFSB
REBEL REBEL- DAVID BOWIE
I CAN’T HELP - BILLY SWAN
YOU’RE THE FIRST, THE LAST, MY EVERYTHING - BARRY WHITE
LADY MARMELADE - PATTI LABELLE
AUTOBHAN - KRAFTWERK
LOVE IS ALL - ROGER GLOVER
NEVER CAN SAY GOOGBYE- GLORIA GAYNOR
Sunday Feb 25, 2024
70's - #16 - 1975 : Bande on the band
Sunday Feb 25, 2024
Sunday Feb 25, 2024
Jusqu’au début des années 60, la musique était enregistrée en direct. Tous les musiciens devaient jouer ensemble, que ce soit un groupe de rock ou un orchestre symphonique. Au moindre couac, on revenait à la case départe et on recommençait. De deux pistes, on passe à quatre en 1963 puis à huit en 1968. Comme en témoignent les albums des Beatles ou des Beach Boys, le magnétophone et son environnement, le studio, se métamorphosent en un véritable instrument de création pour la pop musique. Au début des années 70, on passe à 24, voire 32 pistes. Ce qui permet non seulement aux musiciens d’être enregistré piste par piste mais aussi d’utiliser plusieurs pistes pour un seul intervenant. Loisible également de réaliser des sous-mixes de plusieurs pistes que l’on transfère ensuit sur une seule piste, laissant toutes les autres disponibles pour rajouter ce qui passe par la tête. Beaucoup de boulot et de bricolage auxquels ne sont pas prêts tous les producteurs et ingénieurs du son. Toutefois, en 1975, Pink Floyd, Queen et Ten CC vont atteindre une telle magnificence sonore avec, respectivement Shine On Your Crazy Diamond , Bohemian Rhapsody et I’m Not in love que plus aucun studio ne va rechigner à mettre les mains dans le cambouis, l’oxyde de fer en l’occurrence. Autre grand bénéficiaire des progrès de l’enregistrement (spécifiquement en durée), la musique disco peut faire sa tambouille avec une économie de moyens et de personnels. Donna Summer et Giorgio Moroder en fournissent une preuve exemplaire avec leur version allongée de Love To Love You Baby.
Playlist 1975
NO WOMAN NO CRY - BOB MARLEY
I’M NOT IN LOVE - TEN CC
KASHMIR - LED ZEPPELIN
BORN TO RUN -BRUCE SPRINSTEEN
FEELING - MORRIS ALBERT
SAILING - ROD STEWART
WALK THIS WAY - AEROSMITH
SHINE ON YOUR CRAZY DIAMOND - PINK FLOYD
BOHEMIAN RHAPSODY - QUEEN
LOVE TO LOVE YOU BABE- DONNA SUMMER
Sunday Mar 03, 2024
70's - #17 - 1976 : Le disco mène la danse
Sunday Mar 03, 2024
Sunday Mar 03, 2024
C’est une année triangulaire. Avec trois angles franchement opposés et trois sommets complètement singuliers. A tout seigneur, tout honneur, un néo-classicisme très moderne se développe avec un respect marqué pour les glorieux ancêtres. Que ce soit Stevie Wonder louant Sir Duke où les Eagles exaltant Hotel California. Même la vague disco bénéficie d’orchestrations soignées grâce à Abba qui s’inspire de Phil Spector et à travers les Bee Gees qui transcendent les vocaux des Everly et des Beach Boys. Ou encore Santana qui réhabilite le pur solo de guitare électrique dans le sillon d’un Jeff Beck. Autre sommet aussi inattendu qu’avant-gardiste, ce bol d’Oxygène de pure électronique que Jean-Michel Jarre dispense à toute la planète. On parle de musique synthétique plutôt que d’électro. Mais ça viendra. Enfin à l’opposé de ces musiciens sérieux et inspirés, et d’une opposition véhémente et revendiquée, apparaissent, sortis des caniveaux de New York et de Londres, des incultes musicaux et sans futur, désireux de faire briller leur rébellion nihiliste. Crasseux et pourris, les Punks visent plutôt la Une des tabloïds que la première place du Billboard. Avec les Sex Pistols et les Ramones, la pop, bien malgré elle, passe du monde de la culture au phénomène de société.
Playlist 1976
DADDY COOL - BONEY M
DANCING QUEEN - ABBA
HOTEL CALIFORNIA - THE EAGLES
YOU SHOULD BE DANCING - THE BEE GEES
EUROPA - SANTANA
I WISH - STEVIE WONDER
SIR DUKE - STEVIE WONDER
LET’S DANCE - THE RAMONES
ANARCHY IN TH UK - THE SEX PISTOL
OXYGEN - JEAN-MICHEL JARRE
Sunday Mar 10, 2024
70's - #18 - 1977 : La fièvre et la ferveur
Sunday Mar 10, 2024
Sunday Mar 10, 2024
Cette année-là, certains y voient un signe, La Fièvre du samedi soir remplit les salles et comblent les discothèques. Tandis que le King, le roi Elvis, l’inventeur du rock and roll, pour ainsi dire, devenu gros et gras, disparait de la scène. Oh, le rock n’est pas mort mais il est mal en point. A force de consommer des drogues dures comme des bonbons, il n’y a plus grand monde pour porter le flambeau. Même Clapton, avec sa reprise d’un titre de JJ Cale, Cocaïne, qui se voulait un cri d’alerte sur les méfaits de la dope, est chanté en chœur par l’auditoire comme un hymne à la poudre de Perlimpinpin. D’ailleurs, le rock aussi a abandonné la salle de concert. Pour se produire dans des stades. C’est le début de l’Arena rock que Queen cristallise avec We Are The champions et We Will Rock You, deux chansons non plus destinées à l’intention du public mais plutôt écrites pour des supporters. Aux States, le vivier et tellement vide que l’album « Rumours « de Fleetwood Mac passe pour le phénix de l’année. Non, il faut le reconnaitre, cette année-là, le disco semble indétrônable d’autant qu’il fait feu de tout bois. Avec des clarinettes dans Let’s All Chants de Michael Zagger. Avec des castagnettes, dans une version flamenco d’un tube des Animals. Ou en cachant sa tête comme les synthétistes de Space, une idée qui donnera des idées aux futurs Daft Punk.
Playlist 1977
WHITE RIOT - THE CLASH
THE CHAIN - FLEETWOOD MAC
WE ARE THE CHAMPIONS - QUEEN
WE WILL ROCK YOU - QUEEN
COCAINE - ERIC CLAPTON
STAY‘IN ALIVE -THE BEE GEES
LET‘S ALL CHANT - MICKAEL ZAGER BAND
MR BLUE SKY - ELO
MAGIC- FLY SPACE
DON‘T LET ME BE MISUNDERSTOOD - SANTA ESMERALDA
Sunday Mar 17, 2024
70's - #19 - 1978 : Ça swingue pour le funk
Sunday Mar 17, 2024
Sunday Mar 17, 2024
Dans le funk, la vedette, c’est la section rythmique et ses syncopes. On dit de James Brown qu’il est le parrain du funk mais pas son père. Car chez James Brown, la vedette c’est James Brown et sûrement pas ses musiciens, ses employés, dévolus à un pattern, certes funky, mais droit comme un I. Au cours des années 70, le funk pointe son nez chez Sly, Bobby Womack , Wilson Pickett mais sans pour autant prendre le leadership. C’est le disco, en l’utilisant comme un ingrédient dansant, qui va lui servir de tremplin. Avec Le freak, c’est chic , Nile Rodgers et Bernard Edwards imposent le funk comme un genre à part, en le popularisant auprès du public blanc qui découvre alors ces vieux de la vieille, les Commodores, Kool and the Gang ou encore Earth Wind and Fire qui s’engouffrent dans le disco-funk comme des morts de faim.
Par ailleurs, le rock qu’on pensait moribond redresse la tête en s’appuyant sur deux guitaristes d’exception : Mark Knopfler en Grande Bretagne et Eddie Van Halen, aux Etats-Unis. Et la pop music n’est pas en reste avec deux nanas aussi jolies que douées : Kate Bush et Debbie Harry. Même le punk, dont on attendait peu, parvient, grâce à Police, à montrer que lui aussi mène à tout, à condition d’en sortir.
Playlist 1978
SULTANS OF SWING - DIRE STRAITS
WUTHERING HEIGHTS - KATE BUSH
HOLD THE LINE - TOTO
BAKER STREET - GERRY RAFERTY
YMCA - THE VILLAGE PEOPLE
ROXANE - THE POLICE
‘AIN’T TALKIN’ ‘BOUT LOVE - VAN HALEN
HEART OF GLASS - BLONDIE
FREAK - CHIC
I WILL SURVIVE - GLORIA GAYNOR
Un "pop-cast" très musical !
Entre le podcast et la playlist musicale Mémoires d’outre-pop c’est une nouvelle façon d’écouter la musique !
A chaque épisode, retrouvez une sélection amoureusement subjective des hits qui ont fait vibrer la planète. De sa plume malicieuse, agrémentée de quelques savoureuses anecdotes personnelles, Thierry Frébourg vous embarque dans une odyssée sonore commentée et vous raconte ces petites histoires qui ont fait la grande.
Retrouvez-nous tous les dimanches à 10h pour un nouvel épisode de Mémoires d’outre-pop, le pop-cast le plus musical de tous les podcasts!